Défense et Affaires étrangères

Pour une Défense souveraine, forte, valorisée, rénovée et une politique étrangère qui affirme la France comme une puissance de premier rang à même de prévenir les conflits.

L’armée est garante de l’intégrité des territoires, du respect de la Constitution et de la protection du peuple. Elle doit pour cela s’assurer une souveraineté tous azimuts sur la terre, la mer, dans l’espace, physique ou cybernétique, ainsi que dans le renseignement par tous les moyens à sa disposition. Dans un contexte mondial en tension croissante et tandis que les pays phares augmentent considérablement leurs budgets militaires, les politiciens inconscients continuent de diminuer celui de notre défense en considérant ce poste comme une variable d’ajustement.

Nous proposons donc un programme ambitieux qui impliquera une augmentation du budget de 7,5 milliards d’euros la première année pour dépasser 2% du PIB (il en représentait 2.5 % en 2000) puis atteindre 3 % en fin de quinquennat. Nous disposons de l’armée la plus expérimentée sur le plan de l’action, du combat terrestre, aérien ou naval et cependant, malgré ces atouts extraordinaires, nous constatons que c’est aussi l’armée la plus paupérisée. Elle sait faire illusion grâce à ses soldats respectés par toutes les armées du monde ainsi que par sa rigueur intellectuelle, son professionnalisme, sa moralité et son respect des lois dans les pays où elle intervient. Nous devons cependant lui redonner les moyens de faire face aux enjeux auquel notre pays fait ou va devoir faire face.

Si les questions de Défense semblent assez éloignées des préoccupations quotidiennes des Français, elles sont étroitement liées aux enjeux de sécurité globale qui devraient animer la campagne présidentielle de 2022. La défense est un aspect déterminant, non seulement de la souveraineté nationale mais aussi de la politique régalienne de l’État que nous renforcerons.

Les grands axes

DE LA POLITIQUE DE DÉFENSE

Afin de pouvoir pleinement assurer ses missions, notre outil de défense doit être libre de toutes obligations auprès d’autres pays quant à l’usage de ses satellites et de ses forces conventionnelles terrestres, maritimes, aériennes et spéciales, qui ne peuvent être que nationales et sous autorité exclusivement française. Nous abandonnerons donc tout projet de participation de la France à la création d’une armée européenne et garantirons l’indépendance de la France vis-à-vis de toute alliance militaire permanente en quittant l’OTAN. Nous mettrons de même un terme à la « fusion » franco-allemande en matière d’armement.

Nous devons abandonner la culture d’entreprise et son principal corollaire, « la rentabilité avant tout », qui préside depuis trop longtemps à l’établissement des budgets de défense et de gendarmerie, et augmenter le recrutement de manière substantielle tout et en privilégiant la qualité. La garde nationale prendra le relai de la totalité des missions « Sentinelle ».

La condition du personnel doit être une préoccupation permanente de l’État, sans autoriser la syndicalisation de l’armée mais en refondant totalement le système de représentation des catégories du personnel. Nous devons aussi ouvrir la réflexion des militaires en leur permettant de faire part librement de leur expérience et propositions pour l’outil de défense (cf. « Vers l’armée de métier » du colonel De Gaulle).

Les CEMA, CEM et DGGN devront être nommés pour une durée égale aux lois de programmation et rompre définitivement avec la notion révolue de gestion de carrière personnelle. Il est désormais impératif que ces hautes autorités qui définissent les enveloppes budgétaires nécessaires à leurs missions soient les seuls responsables de la gestion et de leur contrôle. Le chef d’état-major des armées sera directement responsable de l’utilisation du budget, a posteriori, devant le parlement et sa responsabilité pénale pourra être engagée.

La renationalisation des industries de souveraineté est nécessaire, pour le sauvetage du matériel en péril et le retour des achats d’armes, de munitions et de véhicules français. La commande et la production d’armement doit être nationale (publique ou privée) avec un matériel d’intervention 100% français. Les brevets militaires devront être inaliénables.

Dans le même esprit, notre armée ne peut pas être intégrée dans une défense mutualisée avec d’autres pays, mais peut participer à des actions communes dans le cadre d’accords entre États incluant leur financement. La dissuasion nucléaire doit rester l’arme suprême du pays garante de sa souveraineté qu’elle ne partage avec personne.

L’Armée est composée de femmes et d’hommes qui ont dans le cœur le sens du devoir, le désir de servir, l’envie de se surpasser et un formidable attachement aux valeurs tutélaires de la France. L’addition de ces trois éléments ne permet pas d’être assuré que notre pays est à l’abri d’un désastre. Il est donc indispensable de mettre tout en œuvre afin de permettre un entrainement de qualité, de sauvegarder les savoir-faire essentiels à une Armée moderne, de cultiver par tous les moyens les traditions qui sont le combustible qui amène les soldats à se surpasser et quelquefois, aller jusqu’au sacrifice suprême mais aussi et surtout, à leur fournir un matériel de qualité, moderne et suffisant nécessaire à leur mission.

Et pourtant, l’Armée a été détruite depuis de nombreuses années et souffre de maux qui se déclinent principalement en deux catégories.

Les dépendances

  • De renseignement et acquisition d’objectifs
  • De transport aérien en hélicoptères et avions lourds
  • D’appui feux terrestres, car l’Armée dispose seulement de moins de 200 canons de 155mm dont seulement 77 Caesar automoteurs, de Lance-roquettes multiples en nombre insuffisant et de 200 chars Leclerc non rénovés.
  • D’appui feux hélicoptères canon et missiles moyenne portée (MMP)
  • De fourniture de munitions tous calibres

Les carences

  • Indigence et étalement trop long des commandes et livraisons de blindés modernes y compris dans le programme Scorpion qui s’avère inadapté face aux menaces et aux OPEX en cours.
  • Recrutement insuffisant pour augmenter de façon significative une armée de terre actuellement squelettique.
  • Recrutement, entraînement, emploi et armement de la réserve opérationnelle insuffisants.
  • Réflexions et propositions des militaires bridées par la dictature de la pensée unique.
  • Des chefs d’état-major successifs, timorés et aux ordres de Bercy (ont-ils suivi les cours de l’ENA ou ceux dispensés par l’École de Guerre ?) qui sont les premiers responsables de la paupérisation de l’Armée de terre.

Actions, mesures

ET OBJECTIFS PAR « DOMAINES »

La condition des personnels

  • Supprimer les associations professionnelles nationales de militaires (APNM).
  • Mettre au centre de la défense des intérêts des militaires le système des présidents de catégories existants élus pour quatre ans renouvelables une fois en l’étoffant, qui deviendrait un emploi référencé sur l’effectif et ferait l’objet d’une formation sur les règles statutaires et la connaissance des décrets réglementant la catégorie. Le président de catégorie serait sous commandement du chef de corps, ou assimilé.
  • Les présidents de catégories seraient membres des Conseils de la fonction militaire (CFM) de chaque armée. Le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire (CSFM) serait composé de présidents de catégories élus par les CFM pour la durée de leur mandat.
  • Accès prioritaire des militaires quittant le service dans l’administration d’État et/ou dans la garde nationale. Les entreprises recevant un militaire seraient exonérées de 25% des charges sociales du militaire embauché pour une durée de deux ans.

L'armée de terre

  • Recréer cinq régiments d’infanterie afin de pérenniser les savoir-faire liés à l’engagement terrestre et cinq régiments du commissariat de l’Armée de terre, indispensables au soutien des troupes sur les théâtres.
  • Dissoudre l’arme du train qui n’a plus sa raison d’être en termes de mission de convoyages.
  • Créer une école de formation des militaires du rang afin de soulager les régiments de cette formation et n’avoir qu’une seule référence de formation à l’instar de Saint-Cyr pour les officiers et l’ENSOA pour les sous-officiers.
  • Doter l’ensemble des régiments d’un matériel neuf ou rénové (véhicules lourds et légers, blindés légers d’infanterie, etc.) et d’équipements adaptés aux différents théâtres.
  • Mises en dotation de drones de fabrication française pour la surveillance au sens large, ainsi que de petits drones pour les sections au combat.
  • Remettre à niveau les centres d’entrainement des régiments tant sur le tir que sur l’entrainement au combat par des installations réalistes.
  • Inclure la réserve opérationnelle dans les entrainements avec les forces d’actives.
  • Commander le nombre suffisant d’hélicoptères « Tigre » permettant à l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT) d’avoir un taux d’appareil opérationnel proche de 80 %.

L'armée de l'air

  • Lancer un programme de recrutement de spécialistes et ramener la disponibilité des aéronefs à 80%.
  • Commander des A400M et porter la flotte de transport à 100 appareils sur le quinquennat.
  • Acquérir deux Airbus A380, pris sur la flotte d’Air France, pour le transport en nombre de combattants en OPEX.
  • Acquérir (ou transformer des Airbus d’Air France) deux Airbus Beluga pour le transport des matériels afin de ne pas être tributaire des Antonov An-225.
  • Mise en chantier d’un véritable projet de satellites spatiaux dédiés aux renseignements et à la surveillance des pays à risque.

La marine nationale

La sauvegarde de la puissance maritime de la France doit rester une préoccupation de l’État. Notre pays dispose du deuxième espace maritime mondial (11 millions de km²) et s’il souhaite y exercer sa souveraineté pleine et entière, il faut :

  • Mettre rapidement en chantier un second porte-avion.
  • Commander les bâtiments nécessaires à la protection des porte-avions : deux frégates multi-missions FREMM, un bâtiment de soutien logistique et un sous-marin nucléaire d’attaque (SNLA).
  • Accentuer la production navale afin d’obtenir : 8 SNLA, 20 FREMM, 20 frégates de surveillance FS, 4 bâtiments de projection et de commandement BPC, 20 patrouilleurs de haute mer PFM et 20 avisos en y adjoignant les hélicoptères de surveillance et d’attaque.
  • Rénover et affecter les bâtiments en fin de vie à la surveillance des côtes métropolitaines, caribéennes et polynésiennes afin de soulager les bâtiments de guerre de la Marine.
  • Changer ou rénover l’ensemble des appareils de l’aéronavale.

La gendarmerie

  • Réintégrer les trois gendarmeries sous commandement de l’Armée tout en laissant à la gendarmerie départementale ses missions de police judiciaire hors grande métropole, et prévôtale dans les armées.
  • Recruter 10 000 postes sur le quinquennat pour pallier la baisse drastique des effectifs. Le recrutement pourrait aussi se faire par le transfert des militaires des trois autres armées quittant le service opérationnel.
  • Tenir les prévisions des recrutements de la réserve opérationnelle pour atteindre un effectif de 40 000.
  • Remettre à niveau du parc immobilier, automobile et moderniser les équipements.

Le renseignement

  • Intensifier les recherches et mettre en chantier les satellites permettant de ne pas être tributaire d’autres pays sur le plan technique.
  • Création d’unités hors DGSE et DGSI centrées sur le renseignement militaire.

La force de dissuasion nucléaire

  • Cette force doit être sauvegardée dans un état de suffisance de ses composantes océanique et aéroportée permettant d’assurer la souveraineté de la France.
  • Cette arme est à disposition exclusive de la France.

Les services communs

  • Réactivation et/ou création d’hôpitaux militaires.
  • Création d’un second régiment médical prévoyant la projection sur les théâtres d’unités spécialisées.
  • Recréation de la poste aux armées.
  • Création d’un service juridique militaire avec des magistrats et avocats dédiés à la défense des personnels.

Les anciens combattants

Nous devons pérenniser la reconnaissance du pays envers ses anciens combattants et les considérer comme des partenaires à part entière de la défense de la France.

  • Nomination d’un secrétaire d’État issu de l’institution et ancien combattant lui-même, mais n’appartenant pas à la première ni deuxième section des généraux. Il sera maitre de son budget et les montants des allocations perçues par les anciens combattants décédés lui resteraient acquis et abonderaient le budget annuel alloué.
  • Création d’un point d’indice militaire supérieur de 30 % à la valeur du point d’indice commun qui suivrait ensuite la même augmentation que le point d’indice commun.
  • Augmentation de la retraite du combattant par l’application de la valeur du point d’indice militaire et de l’augmentation du point d’indice en le passant de 52 à 65 afin d’obtenir une retraite du combattant annuelle d’un peu plus de 1 100 €.
  • Augmentation des pensions militaires d’invalidité (PMI) en appliquant la valeur du point d’indice militaire nouvellement créé aux indices des PMI servis.
  • Changement de l’appellation « retraite du combattant » en « allocation de reconnaissance aux anciens combattants » (non imposable et non saisissable).
  • Réinstaurer la position statutaire de non-activité des retraités de la Défense.
  • Gratuité « à vie » des sépultures des anciens combattants pour qu’aucun ne soit mis en fosse commune.

Le service civique national

Nous souhaitons rétablir un service civique et militaire, national et universel d’une durée de trois mois.
Les conscrits à nouveau brassés et mélangés pour le service de leur nation recevront la formation militaire de base orientée vers l’exercice de tâches d’intérêt général : sapeurs-pompiers, sécurité civile, défense, sauvegarde de l’environnement, associations d’intérêt général, secours et appui à la population en cas de crise sanitaire ou de catastrophes naturelles ou industrielles.

Au cours de ce service citoyen se tiendront des cérémonies solennelles où les jeunes proclament leur attachement au pays à travers un « serment citoyen ».

Le service permettra l’évaluation des capacités d’écriture, lecture et calcul des conscrits avec mise à niveau.

L'internet souverain français démocratique

Doté d’un budget spécifique, le projet d’Internet souverain français démocratique (ISFD) fera l’objet d’un important effort de recherche pour la conception de processeurs et de logiciels français qui équiperont en premier lieu les systèmes de la Défense.

L’ensemble sera confié au ministère de la Défense pour la partie technique et opérationnelle ainsi qu’à la CNIL pour la garantie des libertés publiques numériques.

Trois menaces

PRINCIPALES

Un risque de conflit majeur symétrique État contre État (Turquie, Russie, Chine…) entretenu par une tension internationale exacerbée dans une crise sociale mondiale accentuée par les conséquences de la pandémie du Covid.

Un conflit actuel dit « asymétrique », essentiellement dans la Zone sub-saharienne (OPEX) avec le risque accru de voir les populations locales, instables, opportunistes et sous la pression des djihadistes, rejeter nos soldats considérés comme troupes d’occupation après les avoir accueillis en libérateurs.

L’action terroriste et meurtrière diffuse et régulière sur le territoire national, se réclamant de l’islam radical et encouragée par nombre de complices ou de collaborateurs agissant au sein même de notre société. Notre riposte doit être ferme et dénuée de toute idéologie partisane.

AFFAIRES ÉTRANGÈRES

LE RETOUR À UNE DIPLOMATIE D’ÉQUILIBRE

Nous souhaitons le retour à une diplomatie française traditionnelle d’équilibre et de souveraineté, de trait d’union entre les pôles, avec comme objectif la prévention des conflits et une générosité mieux ordonnée faite de coopérations stratégiques pour un monde plus viable et plus sûr, autour de cinq principes :

  • L’équilibre terre-mer pour préserver le facteur de puissance français.
  • L’équilibre entre les civilisations pour le codéveloppement et la prévention-résolution des conflits.
  • Des coopérations internationales pour un avenir planifié, viable et apaisé ; solidarité, souveraineté et progrès.
  • Des partenariats collectifs pour le codéveloppement par zones concentriques.
  • Encourager les forces rationnelles qui font avancer les domaines culturels et éducatifs.

Préambule impératif : le siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU et la souveraineté totale sur son arme nucléaire sont non négociables.

La démondialisation va de pair avec une quête d’autonomie et de souveraineté. L’autre axe principal d’une politique internationale raisonnée doit être de réduire autant que possible les dépendances diverses envers les autres pays.

Dans le cadre de son affranchissement de l’Union européenne, la France se positionnera en priorité aux côtés de l’Espagne et de l’Italie ainsi que la Grèce pour un arc économique méditerranéen fort, et une coopération renforcée avec nos alliés anglais qui ont montré la voie avec le Brexit. Il faut dissocier « Union européenne » et « communauté culturelle de la vieille Europe » et revenir à des relations bilatérales saines et des coopérations continentales inter-gouvernementales qui pourront être hébergées par le Conseil de l’Europe (qui comprend la Suisse, la Norvège, la Grande-Bretagne et la Russie) sans ébrécher le moins du monde notre référentiel historique et culturel commun.

Elle suspendra sa participation aux accords de libre-échange internationaux (CETA, JAFTA, TAFTA…) négociés sous le sceau du secret par des commissaires européens non élus. Un référendum national sera le préalable à toute signature d’un nouvel accord de commerce multilatéral.

Il faudra remettre à plat les grands contrats d’armements avec nos clients étrangers et créer un « système légal » de financement, incluant contrôle interne, rôle des services, suppression des rétrocommissions et reconnaissance des intermédiaires officiels dans le but de prohiber ou de rendre structurellement impossible les luttes politiques ayant des conséquences à l’étranger (Karachi 2002, Libye 2011). Ce qui suppose une réforme des procédures financières et du financement des partis politiques.

Avec la Chine, des coopérations pour sauver la crédibilité française, avec une rhétorique gaullienne. La France s’intégrera aux « nouvelles routes de la soie » en contrepartie d’une importante remise en cause des délocalisations, pour viser l’autosuffisance.

La France assurera le suivi des multinationales françaises à l’étranger, qui doivent être exemplaires. Il est possible de mener une politique de coentreprises locales à bénéfices limités pour des coopérations loyales et pérennes sur le temps long, avec la création de loyautés extérieures. Ceci en échange d’un patriotisme économique au niveau national, qui suppose une remise en cause des institutions mondialistes (banque mondiale, FMI, OMC et OMS) avec les bons fondements idéologiques : la souveraineté contre le mondialisme qui génère pauvreté et tensions stratégiques.

En Afrique, la France doit montrer qu’elle est un partenaire fiable à long terme. Loin de la tentation de la repentance, il faudra une remise à plat de l’histoire coloniale réelle libérée des influences déformatrices postérieures.

L’abandon organisé du franc CFA et une politique d’investissement dans les pays africains sera le prélude à la création (par référendum) de « l’OMC de la Francophonie », nouveau pôle commercial pour des échanges justes loin de la bourse de Chicago et de ses famines organisées. Cela impliquera, entre autres, une politique de renaissance des cultures vivrières et des pêches côtières, la fin de l’accaparement des ressources halieutiques et le respect des eaux territoriales.

Le réseau des lycées français et de l’Alliance française sera relancé partout dans le monde pour des formations francophiles.

 

Voici le programme pour la Défense et les Affaires étrangères créé par les citoyens de plusieurs collectifs réunis dans La Concorde Citoyenne. Il est défendu par Fabrice Grimal aux élections présidentielles de 2022.